Faut-il sacrifier au rituel des vœux dans une entreprise ?

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Jean-Luc Sansac

Est-ce le meilleur moyen de booster les troupes en début d’année ou une initiative sans grand intérêt ? Vaste question ! Il est loin le temps de l’envoi des cartes de fin d’année mais doit-on pour autant ne rien faire au sein de l’entreprise ?

Les voeux, un rituel parfois désuet…

Tout est prêt, on a décoré l’entrée du bâtiment avec des guirlandes, deux kakémonos sont fièrement disposés dans le hall. Voici que le chef d’entreprise s’apprête à commencer son discours devant deux types de collaborateurs : ceux qui sont tout heureux de boire une petite coupe entre collègues en fin d’après midi et ceux qui pestent parce qu’ils vont être en retard à la piscine.

Dans le public, les commentaires vont bon train. « Est-ce qu’il va dire un petit mot sur le départ de Fabienne ? » , « tu vas voir, on va récupérer les mêmes porte clés que l’année dernière aux couleurs de la boîte« ,  « dommage qu’on ne fasse pas appel à un vrai traiteur, y’en en marre des cacahuètes à deux balles et du jus d’orange bas de gamme« …

Réjouissez-vous quand même !

Quelquefois ça ressemble à une corvée,  c’est parfois long et maladroit,  le discours est souvent nul, et même si c’est vraiment mal organisé, à la mauvaise date et bien tant pis !
Quelle que soit la taille de l’événement, sa forme, les moyens mis en œuvre, ce qui compte c’est surtout la sincérité de la démarche.
Une initiative spontanée, généreuse, et festive qui va casser la routine et servir de prétexte aux rencontres et à la discussion, ça ne se refuse pas !
Déjeuner au restaurant, meeting improvisé dans un bar à vin, billets pour assister tous ensemble à une rencontre sportive, footing en équipe, autant de petites ou de grandes occasions pour tisser des liens différents et précieux avec ses collègues.

Une occasion privilégiée d’arroser le pot de fleur des relations humaines dans votre boîte.
Certains dirigeants déversent la valeur de cinquante arrosoirs d’encouragements à l’occasion d’une grande convention mais le reste de l’année, pas une goutte…
Conséquence : ambiance délétère, crispations et fronde collective, le bouquet de fleurs se transforme en chardons.

Transformer une banale cérémonie des vœux en un moment inoubliable

Le défi : organiser une vraie parenthèse festive, surprenante, inattendue, enthousiaste pour l’ensemble du personnel.
Qui pour remplir cette mission [presque impossible]? Des collaborateurs volontaires ou des professionnels totalement investis pour vous aider à trouver le concept, la fameuse idée qui fera toute la différence.
Inviter les conjoints pourquoi pas ? Les enfants, ça peut le faire… tout dépend du projet retenu.

Un joli buffet, un lieu habilement décoré, une animation surprenante, des musiciens en live, quelques précautions pour éviter tous les débordements au niveau alcool et c’est parti !

Vraiment un chouette discours !

Souvent les dirigeants profitent de la cérémonie des vœux pour revenir sur les résultats obtenus l’année passée mais tombent vite dans le registre de la sueur et des larmes … Sans parler ceux qui choisissent ce moment pour annoncer  le scoop qui empêchera tout le monde de dormir pendant un mois.

Notre conseil : on ne lit pas son discours, on fait de l’humour, en se remémorant toute les petites anecdotes de l’année passée.

Et puis sans en faire des kilos on dit à ses collaborateurs qu’ils comptent pour vous et que tout reste à inventer ou encore que rien n’est à craindre mais que tout est à comprendre…

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